lundi 7 novembre 2011

AFRIQUE : Du collectif destructeur au collectif pensant

06/11/22 : AFRIQUE : Du collectif destructeur au collectif pensant
Cette méditation se présente comme une pierre à la construction de notre chère Afrique. Après cinq décennies d’indépendance, normalement synonyme de maturité, notre mère l’Afrique ploie sous le poids de la croix. Elle n’arrive pas à se mettre au niveau des autres continents en ce qui concerne le développement ou les infrastructures. Elle est en retard à tous les rendez-vous de la construction de notre planète. Quelles sont les causes de ce retard de l’Afrique ? Pourquoi notre continent reste sous-développé malgré la volonté de ses fils et ses richesses ? A partir d’une analyse minutieuse sur les maux qui minent l’Afrique et qui font dire à Ela que l’Afrique est mal partie, nous pouvons déduire que notre continent est atteint d’une maladie pernicieuse qui l’handicape dans son partenariat avec les autres continents. Ce mal qui mine l’Afrique provient de plusieurs causes. D’après l’écrivain nigérian Chinua Achebe, dans son contact avec l’occident, les sociétés africaines ce sont effondrées.
Pour lui, l’intrusion de la modernité en Afrique a déstabilisé les piliers des sociétés, d’où le titre de son roman : Le monde s’effondre. Cet effondrement des sociétés africaines a été effectif et continue encore aujourd’hui grâce à l’appui de réseaux destructeurs et de collectifs nuisibles. En effet, certains fils et filles d’Afrique soutenus par d’autres forces occultes tapis dans l’ombre ont pour mandat la destruction de notre continent : à travers des réseaux de vente d’Armement, en union avec des politiciens, soutenus par des organismes mafieux, les collectifs destructeurs implantent l’anarchie en Afrique. Mais face à ces réseaux, que faire ? Comment faire obstacle à ce collectif destructeur pour permettre aux Africains de souffler ?
Devant ces réseaux, d’autres Africains doivent opposer un autre réseau, celui d’un collectif pensant constructif. C’est donc en évoluant en synergie que les Africains pourront connaître la paix. En effet, dans tous les domaines : scientifique, économique, culturel et politique, les Africains doivent créer un grand réseau de penseurs. Il faut un collectif pensant comme le souligne l’écrivain Algérien Yasmine. Ainsi la renaissance de l’Afrique passerait par un rassemblement de toutes les compétences et non dans la dispersion des forces et des intelligences. C’est donc dans la synergie que nous pourrons sortir de l’attitude du bouc émissaire pour utiliser l’expression de la Camerounaise Axelle Kabou.
Si donc l’Afrique veut atteindre la voie du développement, ses fils et filles en diaspora et ceux qui résident en Afrique doivent créer un collectif de penseurs qui fera bloc face au collectif destructeur. Cependant ce collectif pensant ne doit pas être un fruit de la volonté politique. Tous les collectifs pensant ne doivent pas être liés aux hommes politiques africains et aux organismes internationaux. Ils doivent se constituer par inspiration, et volonté de développer leur continent. Si les Africains ne se constituent pas en collectifs pensant capables d’imposer aux politiques africaines leur pensée, l’Afrique sera toujours manipulée par des politiciens et le résultat que nous aurons s’appellera : guerre, misère, tribalisme, enrichissement illicite.
En somme, les Africains de bonne volonté ne doivent pas évoluer dans la division ou de manière isolée. C’est la synergie des pensées, l’union des énergies, la création d’un vaste réseau de pensée qui pourra ramener nos hommes politiques à l’ordre.
 P. Hervé Djadji

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire